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Entrevue avec Roland Michel Tremblay

Auteur du roman l'Attente de Paris

 

HTML: www.lemarginal.com/art2_toilemondiale_rmtremblay.htm

MS Word: www.lemarginal.com/art2_toilemondiale_rmtremblay.doc

 

 

Par Richard Chartier, Chroniqueur Littéraire au magazine RG

(L'article est d'abord paru sur le site de la défunte Toile Gaie du Québec/Mondiale le 1er décembre 2001)

 

DES LIVRES POUR S'INSPIRER DE LA VIE!

 

RC : À la lecture de ton livre "L'Attente de Paris", j'ai constaté que tu utilises un style littéraire simple, direct et qui évite d'utiliser des mots trop "intellectuels". Est-ce volontaire de ta part ?

 

RM : Cette question est très intéressante car en effet l'Attente de Paris a un seul niveau d'interprétation et c'est écrit d'une façon spontanée. Cependant ce n'est pas le cas de mes trois autres livres publiés qui sont tous très différents les uns des autres, même du point de vue du style littéraire.

Par exemple, l'Éclectisme est davantage un essai philosophique qui utilise même un jargon relatif à la science fiction, pour ne pas mentionner Star Trek. Et Denfert-Rochereau est davantage un roman dont le style est plutôt littéraire.

C'est volontaire, mais cela a une explication. J'écris toujours deux livres en même temps. Un qui est mon journal qui sera transformé en un roman, comme l'Attente de Paris qui a sa version journal appelée Underground que l'on retrouve sur mon site (www.lemarginal.com). Et un autre livre que j'écris en parallèle et qui est une œuvre littéraire fictive qui diffère de mon existence, mais s'en inspire tout de même. Ce deuxième livre est d'un style plus recherché, sans contenir cependant de mots trop intellectuels qui ne viennent pas naturellement. Je ne suis pas un de ces fervents littéraires qui croient qu'il faille un dictionnaire pour lire un livre ou que les mots compliqués prouvent la qualité d'une œuvre.

On m'a souvent dit que l'Underground était meilleur que la version roman l'Attente de Paris, car c'est beaucoup plus instantané. Mais il faut être connu afin de réussir à faire publier un journal, donc j'en fais des versions romans différentes, transformant le héros d'un être gai à un être hétérosexuel.

On pourrait m'accuser de ne pas m'affirmer en transformant mon journal en des romans hétérosexuels, mais je le fais pour une seule raison : pour ne pas enlever l'intérêt du journal qui lui aussi sans doute sera publié un jour. Alors vaut mieux que le roman diffère de l'original, sinon le journal ne sera jamais publié.

 

RC : Ton personnage principal, Julien, est souvent en proie à des révoltes contre la société, son fonctionnement et ses principes. Peut-on affirmer qu'il te représente ?

RM : Je suppose qu'il est un anarchiste en attente d'être couronné, ce qui est le titre de mon site littéraire (Le Marginal Littérature) et donc le titre qui couronne toute mon œuvre. J'aime dire que je ne suis pas un anarchiste, ou du moins pas un anarchiste politique, mais on dirait que ça revient toujours dans mes livres. J'ai même un livre qui s'appelle la Révolution où l'anarchie et la révolte sont également les sujets du livre, bien que ce soit plus songé que l'Attente de Paris.

Il n'y a aucun doute que Julien c'est moi, puisque le livre était un journal à l'origine. J'ai même la version Underground Uncut (non coupée, non corrigée) sur mon site qui contient 650 pages de plus que l'Attente de Paris. Dans cette version j'entre dans bien des détails inutiles pour un roman, mais qui aident à comprendre les passages du roman.

Cette version Uncut est le livre le plus populaire de mon site Le Marginal et je pense que je vais l'enlever bientôt. Car lorsque l'on dit trop ce que l'on pense, on se fait attaquer ensuite sur des détails que l'on pensait un jour et que l'on ne pensait plus le lendemain. Et vraiment, je n'y vais pas avec le dos de la cuillère à propos de mes profs et du système. Je pense qu'il y en a assez dans la version Uncut pour me poursuivre en justice ! Juste pour dire, dans les romans, en tant qu'auteurs, nous sommes très gentils et mesurés.

 

RC : Le roman nous présente des personnages qui vivent d'incessants remous intérieurs, plongeant dans l'incertitude et le doute face à leur destin. Ce tableau que tu nous dépeins de jeunes gens en crise d'identité, à la recherche d'un sens à leur vie, est-il représentatif de la nouvelle génération ? Si oui, n'est-ce pas un peu décourageant pour l'avenir ?


RM : Je suis tout à fait convaincu que mon expérience est l'expérience de la majorité des étudiants, et un peu plus tard dans le livre, l'expérience des étudiants québécois qui vont étudier à l'étranger.

Il est très difficile de planifier sa vie un mois à l'avance alors que les universités nous acceptent ou non dans un programme trois jours avant le début des cours. Et lorsque c'est Paris, il faut toute une révolution pour que cela survienne, et bien des miracles. La bureaucratie internationale n'a plus de limites. Comme si la seule raison d'être des gouvernements était de passer de nouvelles lois contraignantes, et qu'avec le temps cela devienne impossible même de respirer.

Mais je suis convaincu que nous suivons tous une destinée. J'ai écrit 14 livres, j'ai un éditeur de Paris qui en a publié quatre, un autre éditeur de Paris qui est intéressé à en publier d'autres, ma destinée se dessine bien à l'horizon. Mais même avec cette certitude que notre destinée va bien, il y a toujours les doutes et les misères, et oui cela se reflète dans mes livres.

Cela m'a pris des années pour enfin être publié, et cela, pas grâce aux éditeurs québécois qui ignorent encore mon existence. Mais cela n'est plus important alors que nous avons la France, la Belgique, la Suisse et la population francophone de l'Afrique pour nous apprécier. Sans compter que je reçois parfois jusqu'à 8000 visites par mois sur mon site. J'ai même été invité à parler tous frais payés à des conférences aux États-Unis et en Roumanie. Alors j'ai enfin le droit d'espérer et de croire qu'il existe un avenir pour la nouvelle génération.

En ce qui concerne ma crise existentielle, elle n'est peut-être pas si représentative de la nouvelle génération. Je ne me souviens pas d'avoir rencontré tellement de gens en crise d'identité ou à la recherche d'un sens à leur existence. Mais si cela est représentatif de la nouvelle génération, et oui il est possible que ce soit le cas, alors ce n'est pas décourageant car il existe une vie après les études, un succès à trouver, une possibilité de s'en sortir. Et finalement je suppose qu'on finit par se ranger. Mais pas dans mon cas, bien sûr, car même le succès littéraire ne remplira pas mon vide existentiel, qui est sans doute le thème principal de tous mes livres.

 

RC : Julien est hétérosexuel et ne semble pas s'offusquer outre mesure d'offres ouvertement sexuelles d'amis gais, même que parfois il nous paraît ouvert à une expérience homosexuelle. Crois-tu que cet aspect du personnage ne reflète pas plutôt un fantasme que certains gais entretiennent d'avoir une baise avec un hétéro ou bien si, selon ton expérience, des hétéros peuvent être effectivement tentés par une relation sexuelle avec un autre gars ?


RM : Julien paraît avoir toute une histoire à propos des gais et une tentation à ne pas être fidèle à sa blonde, parce que dans le livre original, Underground, il est gai. Dans la version roman j'ai dû éteindre tout cela tout en gardant la majeure partie du livre. Alors il est maintenant un hétéro pro-gai, et a des amis gais.

Apparemment il est possible de coucher avec des hétéros en général, mais cela ne m'est jamais arrivé. Cependant certains hétéros ont cet intérêt envers moi, mais je me demande toujours si c'est parce que je suis gai ou si c'est ma personnalité qu'ils apprécient.

L'Attente de Paris, pris en son contexte, montre un Julien hétéro avec des amis gais qui ont un intérêt envers lui. Comme plusieurs hétéros que je côtoie, Julien semble apprécier cet intérêt des gais envers lui bien qu'il ne couchera jamais avec eux.

Je dois avouer que, dans l'Attente de Paris, Julien est devenu un gai dans le placard. Il semble vouloir être gai, il a des amis gais qui le désirent, mais est incapable d'aller plus loin parce qu'il veut être fidèle à sa blonde. C'est la transposition du personnage que je suis en étant gai mais en voulant demeurer fidèle à mon copain. Cela devient intéressant dans la version roman, car il est supposé être hétéro tout en étant confronté aux mêmes événements.

 

RC : Lorsque Julien arrive à Paris pour ses études de maîtrise en littérature, rien ne va plus dans sa vie y compris sa relation amoureuse. L'accueil des Parisiens et le système universitaire français sont décrits comme lourds, bureaucratiques et sans aucun sens de la compassion ni de la solidarité. Y a t-il un lien entre les mauvais moments dans la vie de Julien et l'accueil glacial des Français ou si cela se déroule effectivement de cette façon ? Est-ce là une critique de la société française ?


RM : Puisque tout ce qui est décrit dans ce roman est effectivement survenu, je puis dire qu'il s'agit de la réalité. C'est sans doute une critique du système français et des Parisiens, et cela n'était pas rose. Mais j'ai entendu bien des histoires d'étudiants étrangers qui sont venus étudier au Canada, et ça m'a semblé encore plus noir. Alors peut-on en vouloir aux Français ?

Comment il faut comprendre le roman, est que Julien n'a qu'un seul rêve, aller à Paris. Et lorsque cela survient, il comprend que le système universitaire français est un enfer très difficile à s'adapter comparé au système canadien. Lorsqu'un français a une maîtrise en littérature, il connaît tout. Toutes les différentes grammaires de la langue française selon les siècles et toute la langue latine. Lorsqu'un québécois a une maîtrise en littérature faite au Québec, il ne connaît rien du tout de la littérature. Alors comment s'adapter ? Impossible, à moins de se mettre enfin à travailler, et encore. Le système français laisse la chance au coureur, mais seulement 30 % passeront les cours.

Cependant il ne fait aucun doute dans mon esprit que certains Français sont horribles et hostiles. Être québécois m'a énormément aidé, juste à cause, je dirais, de Roch Voisine et Céline Dion. Ils semblent avoir changé l'attitude des Français envers le Québec. Avant eux, je ne pense pas que le sentiment français aurait été aussi clément à mon endroit. Je voudrais mentionner également qu'un étudiant africain ne bénéficie certainement pas des avantages qu'un étudiant québécois bénéficie lorsqu'il débarque à Paris. J'ai donc été chanceux, bien que cela ait été très difficile.

C'est ce sentiment hostile parisien qui m'a fait retourner au Canada au lieu de continuer ma maîtrise à Paris. Et c'est seulement les regrets de ce retour qui m'ont fait revenir à Londres, car il m'était impossible de revenir en France à cause des lois de l'immigration.

La fin de cette histoire où Julien obtient finalement sa maîtrise en littérature à l'Université de Londres se retrouve dans la suite de la trilogie Underground que l'on retrouve sur mon site. La suite s'appelle l'Attente de New York et l'Attente de Londres. Mais comme les versions romans ne sont pas encore prêtes, les livres s'appellent respectivement Mind The Gap et No Way Out.

 

RC : Ton livre a été publié par les éditions iDLivre.com. Peux-tu me parler de ce qui s'est passé lorsqu'ils ont pris l'initiative de t'éditer ?


RM : Au départ, sous le nom de Le Marginal, je souhaitais partir ma propre maison d'éditions. Mais après quelques recherches intenses et considérant mes ressources, il m'a été impossible jusqu'à maintenant de le faire.

Avec le temps iDLivre Éditeur est arrivé dans le décor. iDLivre est une nouvelle maison d'éditions moderne de Paris remplie de nouvelles idées, dont l'accès gratuit aux livres sur l'Internet, les téléphones mobiles et les Pocket PC, tout en imprimant et distribuant les livres. Pour plus d'informations à ce sujet, je vous invite à écouter l'entrevue que j'ai donnée à Radio-Canada et qui se retrouve sur mon site : www.lemarginal.com/radiocanada.htm

C'est iDLivre qui m'a contacté en premier, après une visite de mon site. Ils ont finalement décidé de publier quatre de mes livres parce que, selon leurs dires, ils étaient incapables de décider entre les quatre livres que je leur avais envoyés. Ils étaient surtout intéressés par l'Anarchiste, un livre assez scandaleux et ouvertement gai. Cela m'a bien surpris, pour un livre que j'avais effacé mais dont j'ai retrouvé une vieille copie sur mon ancien ordinateur portatif que j'avais prêté à un ami.

Je crois qu'ils étaient moins intéressés par l'Éclectisme, mais comme c'était le livre qui avait été publié en extraits à deux reprises par des gens qui y croyaient, dont Guérin Éditeur et un magazine aux Pays-Bas, ils ont décidé de le publier également.

Je pense que la maison d'éditions iDLivre s'intéresse plus particulièrement à la littérature francophone hors France, et cela implique des auteurs qui parlent de toutes ces lois d'immigrations, de l'impossibilité d'habiter en France et des difficultés d'adaptation lors de l'emménagement dans un nouveau pays. L'Attente de Paris a la qualité de montrer qu'il est aussi difficile pour un Québécois d'emménager en France que pour, par exemple, un Algérien. Cela dénotait sans doute un intérêt, car la croyance populaire en France est qu'un Québécois peut habiter à Paris assez facilement.

 

RC : Tu as également écrit d'autres ouvrages dont un recueil de poèmes. Explique moi en quelques mots le contenu de chacun de ces livres.


RM : Ce qui est passionnant à mon avis dans les quatre livres publiés, c'est que bien qu'ils soient tous très différents au niveau du style d'écriture et du contenu, ils ont tous été écrits à la même époque : lors de mon arrivée à Paris puis mes séjours à Toronto, New York, Bruxelles et Londres. Lire ces quatre livres en dirait long sur mon existence et qui je suis, car ma vie y est là, éparse à toutes les pages. Je doute qu'aucun de ces livres n'ait vu le jour si j'étais demeuré au Saguenay-Lac-St-Jean à faire un bac en ingénierie comme c'est la mode dans ma famille.

L'Attente de Paris est mon journal, donc un compte rendu précis de ma vie à cette époque. L'Anarchiste est un recueil de poèmes noirs (si on veut) qui est de loin mon livre le plus populaire. C'est le livre qui m'a ouvert les portes d'iDLivre. Cela est étrange car personne ne vend de poésie de nos jours, je suis donc bien heureux d'être reconnu pour cela, bien que je sois loin de me considérer tel un poète ou un Rimbaud. Certains de ces poèmes ont été publiés à plusieurs reprises dans plusieurs magazines et livres dont la revue l'Envol en Ontario, les Saisons Littéraires et Poètes Québécois d'Aujourd'hui 1994-1997 au Québec. J'ai justement reçu ce matin Poètes des Saisons des Poètes, Anthologie 1994-2001 publié chez Guérin Éditeur qui présente plusieurs de mes poèmes anarchiques. Ce qui confirme ce que j'ai toujours cru : on devient poète par accident.

Denfert-Rochereau est mon premier vrai roman fictif et je suis bien heureux du résultat. J'avais peur, non pas de ne pas être capable de l'écrire, mais de ne pas avoir la motivation de le terminer. Je dois avouer que cela m'a été pénible à écrire, mais j'ai tout de même réussi à communiquer toute une philosophie spirituelle dans ce livre dont je suis assez fier. Il faut dire que j'ai fait beaucoup de recherches afin de pouvoir parler en connaissance de cause des sociétés secrètes en France et en Angleterre. J'aime bien l'idée d'un personnage qui tente de découvrir la spiritualité, enfermé dans les catacombes de Paris à Denfert-Rochereau. Et j'ai pu également intégrer toute une partie sur une sorte de retour au Saguenay-Lac-St-Jean après des années d'absence. Tout cela coïncidait avec mon retour dans la région et aussi mon départ pour New York. Ce livre me semble m'avoir été dicté, ma vie s'organisait en fonction de son écriture. Donc pour moi ce roman a été une aventure fantastique où j'ai pu analyser mon existence et en ressortir une belle philosophie.

L'Éclectisme, que je n'aurais jamais cru pouvoir publier, est à mon avis mon meilleur livre. Difficile d'accès, c'est également mon plus intime. C'est ma vie et mes pensées alors que je vivais à Londres, mais c'est vague, c'est philosophique, c'est presque de la science fiction. L'Éclectisme est la remise en question de tout, et sans doute mon livre le plus anarchique sans même que l'on y retrouve le mot anarchie. Après avoir terminé l'Éclectisme et l'avoir vu sur ma table en un vrai livre publié à Paris, je me suis dit que je pouvais maintenant mourir, que j'avais tout écrit. Et comme il m'est difficile de me remettre à l'écriture, j'ai encore tendance à penser que c'est vrai. Cependant je suis en parfaite santé et somme toute je vivrai peut-être suffisamment longtemps pour écrire, comme Michel Tremblay, une quarantaine de livres. Alors j'espère bien retrouver mon inspiration bientôt. J'ai d'ailleurs plusieurs livres encore non terminés, dont un livre de science fiction en anglais qui avance très bien et qui s'appelle The Relative Universe.

 

RC : "L'Attente de Paris" et tes autres publications sont-ils présentement disponibles en librairie au Québec ou ailleurs dans les pays francophones ? Si oui, est-il possible de savoir à quels endroits ?


RM : J'ignore quelles librairies au Québec ont commandé mes livres, mais je sais qu'il est possible de commander mes 4 livres publiés dans n'importe quelle bonne librairie. Il suffit de leur mentionner le nom du distributeur d'iDLivre au Québec qui est Édipresse (Site:
www.edipresse.ca Courriel: Diffusion1@edipresse.ca Tél.: (514) 273-6141).

Sinon, sur le site d'iDLivre on mentionne plusieurs endroits où l'on peut commander mes livres sur Internet comme les sites Le Livre-Français et À la Page: www.idlivre.com/rolandmichel.tremblay

Et n'oubliez pas que mes livres sont tous téléchargeables en entier gratuitement sur mon site littéraire appelé Le Marginal Littérature: www.lemarginal.com

 

RC : Quels sont tes projets pour l'avenir ?

RM : Me marier et avoir des enfants. Oups, ce que je radote. Je suis déjà marié et divorcé (voilà pourquoi j'habite encore à Londres après 7 ans) et j'ai déjà trois chats. Mes projets pour l'avenir sont donc de vivre de ma littérature, et c'est déjà commencé, j'ai le droit de rêver.

J'aimerais bien aussi un jour rencontrer Michel Tremblay pour lui botter le cul et lui dire comment il m'a été impossible de me faire publier au Québec ayant son nom et en étant moi aussi gai. Je blague, bien sûr...

Au moins Michel Tremblay doit savoir que j'existe maintenant, car une recherche sous son nom conduit tout droit à mon site. Alors c'est déjà un résultat, il sert encore à quelque chose en ce qui concerne la relève littéraire.

 

RC : Roland Michel, merci d'avoir bien voulu répondre à mes questions.

RM : C'est moi qui te remercie pour avoir pris le temps de me lire et de me poser des questions précises sur mon roman l'Attente de Paris.

 

Richard Chartier

01-12-01

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Autres articles et entrevues:

 

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ENTREVUE 2 - La Toile du Québec (HTML) ou (DOC)

ARTICLE 3 - Magazine RG (HTML) ou (DOC) ou (JPEG page 1 et 2)

ARTICLE 4 - Le Journal Le Quotidien (HTML) ou (DOC) ou (JPEG)

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Roland Michel Tremblay

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